Students and Workers Demand Safer return to campus

Students and Workers Demand Safer return to campus
Page content

English

Students and Workers Demand Safer return to campus

Add your voice by sending the email below to the Ministry of Colleges and Universities and let’s keep fighting for Safer Campuses by signing:

The Ontario University and Colleges Coalition echoes the concerns of students and workers across the province about unsafe and rushed plans to return to campus. With notice of returning back to in-person learning for some institutions as soon as January 31, students are nervous about inadequate safety plans, the accessibility of continuing with online learning and academic penalties for those who do not feel safe being back on campus. Without access to critical PPE such as N95 masks, uncertainties about ventilation, lack of routine reporting of COVID-19 case counts, and no physical distancing practices, students and workers know that such an abrupt plan to return to campus is not conducive to learning, and it seriously jeopardizes the safety of all campus community members.

Due to college and university administrations lobbying the Ontario government for campuses to have an exemption from capacity limits and physical distancing requirements, students and workers have been apprehensive of the rationale to allow overcrowded classrooms such as 500 person lecture halls with no restrictions being deemed as safe. Students and workers have witnessed the detrimental consequences of disregarding scientific evidence and loosening restrictions too soon. Additionally, many ventilation systems on campuses have not been properly updated or improved to help stop the spread of COVID-19, nor have standardized ventilation improvements been adequately reported.

It is vital that the decision to return to campus respects individual comfort, safety and wellbeing. Although there are students and faculty who are looking forward to returning to campus, others are not confident due to a lack of strong health and safety measures and are nervous and do not feel safe returning to in-person learning. Many students and faculty who are immunocompromised or live in a household with immunocompromised individuals, are not reflected in their administration’s plans to return to campus. Many workers who have continued to be on campus throughout the pandemic also have health and safety concerns that have not yet been addressed, and these must be addressed before campuses are opened to in-person learning.

With little notice, those who do not currently live in the same region or close to their college or university now have to scramble to find adequate and affordable housing, which was challenging before the pandemic. International students are amongst the worst affected as they continue to face barriers like sporadically changing travel advisories and bans, and difficulties in finding housing in the city or regions of their institutions.

Students, faculty and workers demand action from the Ministry of Colleges and Universities and the Minister Jill Dunlop to address the numerous health and safety concerns of the plans to return to campus. The numerous health and safety concerns on campuses need to be addressed, and alternative plans must be made available. The following demands should be met before resuming in-person learning on campuses across the province

  • The Ministry and institutions need to ensure equitable access to personal protective equipment, vaccines, and COVID testing

  • Institutions should ensure consistent reporting of COVID-19 case counts, ventilation reports, and all public health guidelines

  • Workers and students should have the right to refuse mandatory in-person classes and have the option of attending online classes without any penalty or wage loss

  • A safer return to campus means students should have longer, more flexible deadlines to drop courses without academic penalty.

  • Institutions are to ensure sick days without academic penalty, mental health accommodations without a medical diagnosis requirement, and flexibility between in-person and virtual classes

  • Institutions must communicate a clear plan and threshold for a switch to remote-learning or a campus closure plan that is informed by public health guidelines

  • Institutions must ensure faculty, staff, and students have access to all the resources to ensure high-quality education for both in-person and online learning.

  • The provincial government must increase public funding for more teaching assistants and lower class sizes

In solidarity,

  • Canadian Federation of Students–Ontario (CFS-O)
  • Canadian Union of Public Employees (CUPE)
  • Ontario Confederation of University Faculty Associations (OCUFA)
  • Ontario Public Sector Employees Union (OPSEU) - College Faculty, Support Staff, and University Sector
  • Ontario Secondary School Teachers’ Federation (OSSTF)
  • Public Service Alliance of Canada Ontario (PSAC Ontario)
  • Unifor
  • Ontario Federation of Labour
  • USW 1998

Français

Les étudiantes et étudiants ainsi que les travailleuses et travailleurs exigent un retour plus sécuritaire sur les campus

Ajoutez-y votre voix en faisant parvenir le courriel ci-dessous au ministère des Collèges et Universités et poursuivons la lutte pour des campus plus sécuritaires.

La Coalition des universités et collèges de l’Ontario se font l’écho des préoccupations des étudiantes et étudiants ainsi que des travailleuses et travailleurs des quatre coins de la province au sujet de la précipitation de plans de retour sur le campus qui négligent la question fondamentale de la sécurité. Alors que certains établissements annoncent le retour à l’enseignement « en présentiel » dès le 31 janvier, les étudiantes et étudiants s’inquiètent de l’insuffisance des plans de sécurité, de l’accès à l’enseignement en ligne et des pénalités liées à la scolarité auxquelles s’exposent celles et ceux qui ne se sentent pas en sécurité sur le campus. Sans accès à des EPI essentiels tels que les masques N95, et compte tenu des incertitudes concernant la ventilation, l’absence de rapports systématiques sur le nombre de cas de COVID-19 et l’absence de pratiques de distanciation physique, les étudiantes et étudiants ainsi que les travailleuses et travailleurs savent qu’un plan aussi abrupt de retour sur le campus n’est pas propice à l’apprentissage et met gravement en danger la sécurité de tous les membres des communautés des campus.

En raison des pressions exercées par des administrations de collèges et d’universités sur le gouvernement de l’Ontario pour que les campus soient exemptés de limites de capacité et d’exigences en matière de distanciation physique, les étudiantes et étudiants ainsi que les travailleuses et travailleurs s’interrogent sur les raisons pour lesquelles des salles de classe surpeuplées, comme des amphithéâtres de 500 personnes, sont considérées comme sécuritaires et ne justifient donc aucune restriction. Les étudiantes et étudiants ainsi que les travailleuses et travailleurs ont été témoins des conséquences néfastes du non-respect des preuves scientifiques et de l’assouplissement trop rapide de restrictions. De plus, de nombreux systèmes de ventilation sur les campus n’ont pas été correctement mis à niveau ou améliorés pour aider à freiner la propagation de la COVID-19. De plus, aucune amélioration standardisée de la ventilation n’a été adéquatement signalée.

Il est fondamental que la décision de retourner sur les campus respecte les niveaux individuels de confort, de sécurité et de bien-être. Bien qu’il y ait des étudiantes et étudiants ainsi que des professeures et professeurs qui sont impatients de retourner sur les campus, d’autres ne sont pas confiants en raison de l’absence de robustes mesures de santé et de sécurité. Ces personnes sont nerveuses et ne se sentent pas en sécurité à l’idée de reprendre l’apprentissage « en présentiel ». Nombre d’étudiantes et d’étudiants ainsi que de professeures et professeurs qui sont immunodéprimés ou qui partagent un foyer avec des personnes immunodéprimées ne sont pas pris en compte dans les plans de retour sur les campus de leur administration. Nombre de travailleuses et travailleurs qui sont restés sur les campus tout au long de la pandémie ont également des problèmes de santé et de sécurité qui n’ont pas encore été résolus et qui doivent impérativement l’être avant que les campus ne soient ouverts à l’apprentissage « en présentiel ».

À peu de préavis, celles et ceux qui ne vivent pas actuellement dans la même région ou à proximité du collège ou de l’université qu’ils fréquentent doivent maintenant se démener pour trouver un logement adéquat et abordable, ce qui était déjà un défi avant que la pandémie ne frappe. Les étudiantes et étudiants internationaux sont parmi les plus durement touchés, car ils continuent de se heurter à des obstacles tels que des conseils et des interdictions de voyage qui changent sporadiquement ainsi que des difficultés à trouver un logement dans la ville ou la région où est situé leur établissement d’enseignement.

Les étudiantes et étudiants, les professeures et professeurs ainsi que les travailleuses et travailleurs exigent que le ministère des Collèges et Universités et la ministre Jill Dunlop prennent des mesures pour répondre aux nombreuses préoccupations en matière de santé et de sécurité que soulèvent les plans de retour sur les campus. Les nombreuses préoccupations en matière de santé et de sécurité sur les campus doivent être abordées et d’autres plans doivent être développés en conséquence. Les demandes suivantes doivent être satisfaites avant de reprendre l’apprentissage « en présentiel » sur les campus de la province :

  • Le ministère et les établissements doivent garantir un accès équitable aux équipements de protection individuelle, aux vaccins et aux tests de dépistage de la COVID

  • Les établissements doivent veiller à communiquer de manière cohérente le nombre de cas de COVID-19, les rapports de ventilation et toutes les directives en matière de santé publique

  • Les travailleuses et travailleurs ainsi que les étudiantes et étudiants doivent avoir le droit de refuser les cours obligatoires en personne et avoir la possibilité d’animer ou de suivre des cours en ligne sans aucune pénalité ou perte de salaire

  • Un retour plus sécuritaire sur les campus signifie que les étudiantes et étudiants devraient disposer de périodes plus longues et plus souples pour abandonner des cours sans subir de pénalité liée à la scolarité

  • Les établissements doivent garantir des jours de congé de maladie sans pénalité liée à la scolarité, des aménagements pour la santé mentale sans exigence de diagnostic médical et une souplesse entre les cours en personne et les cours en ligne

  • Les établissements doivent communiquer un plan et un seuil clairs pour le passage à l’apprentissage à distance ou un plan de fermeture de leur campus qui s’appuie sur des directives en matière de santé publique

  • Les établissements doivent s’assurer que leurs professeures et professeurs, leurs employées et employés ainsi que leurs étudiantes et étudiants ont accès à toutes les ressources permettant d’assurer un enseignement de haute qualité pour l’apprentissage en personne et en ligne.

  • Le gouvernement provincial doit accroître le financement public pour permettre d’augmenter le nombre d’assistantes et d’assistants à l\‘enseignement et de réduire la taille des classes

En solidarité,

  • Fédération canadienne des étudiantes et étudiants–Ontario (FCEE–O)

  • Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP)

  • Union des associations des professeurs des universités de l’Ontario (OCUFA)

  • Syndicat des employées et employés de la fonction publique de l\‘Ontario (SEFPO) – section du personnel scolaire des collèges, du personnel de soutien et du personnel scolaire des universités

  • Fédération des enseignantes-enseignants des écoles secondaires de l’Ontario (FEESO)

  • Alliance de la Fonction publique du Canada–Ontario (AFPC Ontario)

  • Unifor

  • Fédération du travail de l’Ontario

  • Métallos 1998